L’histoire de la ville

Une station thermale originale

La construction de la ville de Châtel-Guyon est différente de celle des autres stations thermales. Elle n’a pas été bâtie autour des sources au temps des gallo-romains, comme les autres villes d’eaux auvergnates, mais autour de la colline du Calvaire où les paysans cherchèrent protection. La vie paysanne s’organisait principalement autour de la vigne.

La ville est située en bordure de l’une des plaines les plus fertiles de France : la Limagne. D’une altitude de 409 mètres, elle s’allonge au bord de la rivière du Sardon. Châtel-Guyon marque aussi l’entrée du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne et du Massif des Combrailles.

Suite à la découverte des propriétés rares de la source de Châtel-Guyon, un quartier thermal somptueux voit le jour. Les eaux de Châtel-Guyon sont uniques en Europe pour leur teneur en magnésium. La station est spécialisée dans les indications de l’appareil digestif et urinaire, et en rhumatologie. Le parc thermal abrite les différentes sources répondant au nom de Marguerite, Germaine, Yvonne, Louise …

Un conflit à l’origine de la ville

La colline du Calvaire marque l’emplacement de l’ancienne forteresse du Comte Guy II. Suite à des querelles qui l’opposent à son frère, le Roi de France confisque son domaine. Les guerres du temps endommagent la citadelle qui est démantelée sur ordre de Riom en 1595. Châtel-Guyon doit son nom au Comte d’Auvergne, Guy II, car la citadelle s’appelait alors « Castrum Guidonis » (château de Guy), puis « Castel Guidonem » et enfin « Châtel-Guyon ».

Un patrimoine typique des stations thermales

Comme la plupart des stations thermales de France, Châtel-Guyon se dote d’un Casino et d’un Théâtre construit en 1901 et agrandi en 1908. Il a été revu et corrigé par le célèbre Edouard Niermans, architecte du Moulin Rouge, du Casino de Paris et du Negresco à Nice.

A la fin du XVII ème siècle, les sources jaillissent déjà avec un bruit particulier qui leur vaut le nom de « Gargouilloux ».  C’est en 1671 que le chimiste Duclos réalise les premières analyses. En 1817, la municipalité décide de construire un établissement de bains. Ne pouvant rénover cet établissement, elle organise une concession des sources aux frères Brosson, hommes d’affaire réputés. En 1906, un nouvel établissement remplace l’ancien établissement Brosson : les Grands Thermes. Les Grands Thermes s’inspirent de l’Art Roman Auvergnat.

Une station thermale de renommée

Au temps des « années folles », des sultans, des rois arabes, des notables d’Afrique ou encore des Maharadjahs des Indes fréquentent la station. En 1886, Guy de Maupassant séjourne à Châtel-Guyon, lieu où il situera son roman « Mont Oriol ».

Pour plus d’informations :

04 73 86 01 17

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