Budget 2024 : plus de 4 M d’euros investis à Châtel-Guyon !
Les élus, réunis en Conseil municipal le 18 mars, ont adopté le budget 2024 de la Ville de Châtel-Guyon. Malgré le contexte contraint et l’inflation, et grâce aux efforts fournis par les services et élus de maitrise des dépenses de fonctionnement, le budget 2024 sera ambitieux et équilibré, et permettra de maintenir un fort niveau d’investissements et une haute qualité de services aux habitants.
Parmi les principaux enseignements de ce budget, le Maire a rappelé que ce budget se caractérise par :
- La stabilité fiscale communale
- La poursuite du désendettement de la commune (avec un budget 2024 bâti sans emprunt)
- Des investissements à hauteur de 4 millions d’euros en 2024
- La maitrise des dépenses de fonctionnement, malgré l’inflation et les coûts énergétiques
Stabilité fiscale et poursuite des grands investissements
La part communale des impôts locaux restera stable en 2024. Du côté des projets d’investissements, 3 millions d’euros de dépenses nouvelles sont prévus cette année, en plus d’1 million d’euros de report d’investissements de 2023, soit 4 millions d’euros à savoir :
- Espaces publics : Réfection du mur du presbytère dans le centre-bourg (en cours)
- La transformation de la Chapelle des Bains en salle de répétition et d’exposition
- Environnement : Amélioration de la desserte forestière et création de jardins familiaux et végétalisation des cours d’école
- Sécurité : Poursuite du déploiement de la vidéoprotection (nouvelles caméras dans le Parc thermal, etc.)
- Pôle sportif de la Vouée : transformation du terrain d’entraînement en synthétique (sous réserve de l’obtention des subventions des partenaires)
- Voirie : Fin des travaux avenue Baraduc, réfection de la rue de l’Aubépine à Saint-Hippolyte
- Finalisation des travaux de mise en sécurité de l’école Pierre Ravel
- Thermalisme : réfection de la source Louise (kiosque), embellissement Parc thermal et équipements sanitaires (WC publics)
- Mobilité : Déploiement du plan vélo
- Handicap/jeunesse : Création d’une structure de jeux inclusive, etc.
Une haute qualité de services aux habitants
Côté dépenses de fonctionnement, le budget 2024 s’élève à 9 millions d’euros et réaffirme les priorités de Châtel-Guyon et permet de maintenir une haute qualité de service aux habitants ;
- La poursuite de la politique volontariste destinée aux jeunes et aux familles (activités périscolaires, séjours au ski et d’été, entretien et aménagement des écoles, aires de jeu, etc.)
- Une offre culturelle et sportive de grande qualité: préparation de la 10e saison du Théâtre et de la saison estivale « Place d’été », soutien et accueil des grands événements (Jazz aux Sources, Antiqua, concert des Estivales, etc ; soutien de la vie associative (subventions, aide logistique, etc.)
- Accompagnement du renouveau économique, thermal et touristique, avec une saison thermale 2024 qui devrait accueillir 5 000 curistes, et une dynamique commerciale qui s’affirme, dans le cœur de ville et dans la zone d’activités
- Proximité et sécurité: développement de la Police municipale et de la vidéoprotection, travaux de proximité, propreté, etc
- Environnement et transition énergétique: création de jardins familiaux, rénovation énergétique des bâtiments, verger conservatoire, etc.
- Action sociale : une action de proximité auprès des aînés et personnes en difficultés avec la Banque alimentaire, accompagnements individuels, organisation des cafés du bel âge, collectes de vêtements, logement d’urgence, etc.
Loi SRU : « Une pénalité injuste et confiscatoire »
Le Maire, Frédéric Bonnichon, a souhaité revenir sur la pénalité infligée à la commune de 270 000 euros en 2024 par l’Etat, liée à la loi SRU sur le logement social. « Malgré tous les efforts fournis par la Ville pour accueillir des bailleurs et convertir des logements, l’Etat nous inflige cette pénalité injuste et confiscatoire, malgré notre particularité de commune touristique et thermale. Je le répète : nous sommes favorables au logement social, et devrions créer quelque 140 logements sociaux d’ici 2026, ce qui rend cette pénalité d’autant plus incompréhensible ».